J'ai déménagé sur OverBlog, mettez à jour votre FLUX RSS
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Hier mon blog a eu 8 ans. 8 ans chez Typepad. Mais Typepad a bien changé. Alors j'ai suivi Overblog qui m'a proposé des trucs bath'. Je vais regretter un truc chez Typepad, ne plus être l'invité permanent de GuiM. Voilà, c'est fini. Enfin, cela se poursuit sur une autre plateforme avec un nouveau look aussi. C'est par là.
Audrey, furieuse, tourne en rond dans le salon, son smarphone à la main : - Que t’arrive t’il encore ? - Il m’a unfollow ! - Hein ? - Il a fait exprès de ne plus me suivre sur twitter et met ça sur le compte d’un bug automatique… il ment, il le sait ! - Mais enfin, ne fais pas ta fille, en quoi est-ce si grave ? - C’est le symbole qui me dérange, me fait souffrir. - Tout de suite les grands mots… - Tu ne comprends rien, c’est normal, tu es un homme… Il m’a eu, il m’a baisée et me fait clairement comprendre que je fais désormais partie de son passé. - Rappelle moi un truc, Audrey, n’est-ce pas toi qui l’a quitté ? - Si… - Et ? - Nous les femmes réagissons différemment de vous les hommes, après une rupture même voulue. Nous...
Des blogueurs sortent de leur blog. Portrait. Delphine Jory dite Ladyblogue a ouvert son blog il y a huit ans. Elle en a ouvert un second plus intimiste. Dans les deux, elle se montre telle qu'elle est : une femme. Pas une féministe, une femme. Une femme avec ses peurs, ses doutes, ses angoisses, mais aussi avec ses aspirations, ses désirs, ses passions. Une femme qui bosse, qui élève ses filles, qui aime la politique. De sa Bretagne, elle rayonne sur le web. Depuis la première fois où je l'ai lue, jusqu'à aujourd'hui, Delphine a montré sa constance pour tout ce qui touche à la femme. Sans pudeur, sans exhibitionnisme non plus, elle exprime le tréfonds féminin et se dévoile avec élégance. Parfois en déconnant, parfois euphorique, parfois très sérieusement, elle épluche tous les comportements de notre société malade de vivre. Elle est passée au papier il y a quinze...
Audrey est assise et fait la gueule. - Qu'est-ce que tu as ? - Il m'a quitté. - C'est ce que tu voulais. - Pas comme ça. Là, c'est une trahison. - Explique... - Il m'a dit "on baise une dernière fois, et cela sera fini". - C'est élégant. - Oui mais après il m'a exclu de sa vie en deux secondes. - Comment ça ? - Il m'a répudié sur Facebook and co. - Ah... mais ce n'est que de la vacuité tout ça... - A ton âge sans doute, mais pour moi non. - Tout est vacuité sauf la mort. N'oublie pas. - C'est de la philo, les faits font souffrir. - La poule, l’œuf... Reprends toi mon Audrey. Tu as passé un bon moment avec lui, il a proposé une fin, tu l'as accepté. - Tu es froid parfois. - J'essaye juste de t'aider, de te faire...
Audrey rentre rêveuse à la maison et me lance : - Je viens de faire un truc dingue. - Ah ? - Oui. J'ai embrassé à la volée un homme. Il était là devant moi avec son casque de moto sur la tête, il m'a dit qu'il a pris trois sens interdits pour me rattraper. J'avais mon casque sur les oreilles, je n'entendais rien de ses coups de klaxon. On a parlé, un peu. Je lui ai dit que j'avais pensé à lui il y a peu, il m'a souri et je ne sais pas pourquoi j'ai eu besoin de lui prendre la bouche... - Il a fait quoi ? - Il a enchainé merveilleusement. - Et tu fais quoi de l'autre ? - Cela n'a rien à voir. Là, j'avais l'impression d'être une belle jeune fille. Tu sais comme dans la chanson de Souchon "A cause d'elle". J'avais l'impression...
Elle est rentrée de l'école avec un air absent. A peine un baiser, à peine un regard. Elle est montée dans sa chambre et a claqué la porte derrière elle. Son frère a haussé les épaules et m'a dit qu'elle n'avait presque pas parlé dans le bus. Je suis resté à l'affût d'un mouvement différent, d'un son nouveau. Rien. Tel un métronome, elle a enchainé les devoirs, le bain et le diner. Je n'ai pas posé de question, j'ai fait comme si de rien et j'ai parlé comme d'habitude. Mais un peu plus que d'habitude. Elle a débarassé la table, elle n'a pas tenté de regarder la télévision à la sauvette, elle est remontée dans sa chambre. Son frère a essayé de rester au rez-de-chaussée. En vain. Je suis monté comme d'habitude pour préparer l'extinction des feux. Quelques bêtises dites dans la chambre de mon fils, un peu de lecture,...
Audrey essaye des tenues. Elle me lance : - Elle me va bien ? - Avec un tel décolleté, évidemment ! - Non... mais, je vais la fermer. - Jusqu'en haut ? - Je ne sais pas. C'est quoi le bonne hauteur de décolleté ? - Cela dépend de l’œil de l'admirateur... - Celui du Prince Charmant ! - Je ne sais pas... d'ailleurs, ton Prince Charmant, il ressemble peut être pas à celui des filles de ma génération... - On modernise un peu, le cheval est remplacé par une jolie voiture... mais au fond, mon Prince Charmant c'est le même depuis la nuit des temps ! - Tu crois ? - Oui, pas toi ? - Je ne sais pas. Je crois qu'il faudrait mettre un peu à jour les contes de fées. Les femmes et les hommes ont tellement changé dans ces trente dernières années... - Tu crois...
En des temps lointains un Empereur chinois commanda le portrait de son rossignol à six peintres. Celui qui serait choisi n'aurait pas la tête coupée et serait couvert d'or. Le plus vieux d'entre eux déclina la proposition en assurant qu'il ne pouvait risquer la colère des dieux qui l'ont maintenu si longtemps en vie. L'Empereur comprit. Les trois suivants se pressèrent de rendre leur toile pour ne pas faire attendre l'Empereur. Le Rossignol impérial ne s'arrêta pas devant les toiles. Les trois têtes roulèrent. Les deux autres peintres déchirèrent de nombreuses toiles. Ils répétaient encore et encore leurs gammes pour arriver au trait parfait. Quand ils rendirent leur portait, l'Empereur ne su voir la différence entre les deux. Il fit amener le Rossignol. Allant d'une toile à l'autre, le Rossignol s'affola. Il s'enflamma, se roula par terre, revint à lui puis devant l'une des deux, il finit par s'arrêter. Il...
Audrey assise à son bureau semble se poser beaucoup de question, je lui demande : - Ca va pas ? - Si, mais mon responsable de stage m'a invité à diner. Et je sais ce qu'il veut... - D'un autre coté, si tu y vas habillée comme ça, il faut le comprendre. - C'est l'été, il fait chaud ! - Oui mais quand même, une simple robe légère comme un tee-shirt et sans soutien gorge... cela peut donner l'impression que tu cherches... - Mais c'est vrai que je cherche une histoire, mais pas un plan cul avec mon boss ! - Tu lui as dit ? - Non. - Alors, il faut lui dire... - Mais comment je fais du coup ? - Tu annules en lui disant que ce n'est pas sain de diner avec son maître de stage. Et s'il cherche à en savoir plus, tu lui dis...
Audrey me regarde et me demande... - Comment vous faites ? - Quoi ? - Pour rester silencieux ? - Hein ? - Il m'aime, je l'aime et paf, silence. Plus un mot depuis plusieurs jours. Abonné absent. Personne. Comment vous faites ? - Je ne vois où est le problème ! - LE SILENCE !... Je ne supporte pas ce silence. C'est comme si j'étais ignorée, comme si je ne comptais pas... - Toi, toi, toi, toi... et lui ? - Quoi ?... tu dis que je ne pense qu'à moi ? - Oui oui... - De quel droit ?!... Je suis AMOUREUSE et je veux qu'il me parle !... Putain, tu le défends ! - Non, je veux que tu penses qu'il a peut-être une bonne raison et que, accessoirement, je m'en fous. - Ah. C'est ça. Et je fais quoi moi alors. - Et bien tu ouvres...
Audrey pensive, lascive, me regarde et me dit : - Tu as déjà posé nu ? - Non, enfin... si une fois, j'ai fait une photo de mes fesses assis sur une chaise avec un tablier rouge en mangeant un quart de pastèque. Une belle photo... pourquoi ? - Tu me la montreras ? - Oui (...elle est là). - J'ai un un copain qui veut me voir nue, me photographier ou me filmer, je ne sais pas... - Tu en as envie ? - De lui ? - Aussi... - Je suis certaine que cela peut être très sympa qu'il me prenne nue. Je me demande si je pourrais faire ma chienne, ou juste de la photo posée. Je crois que j'aimerais qu'il me prenne alors que je me fais du bien... - Tu lui as dit ? - T'es fou... je lui dirai jamais que je suis d'accord...
Audrey à peine habillée vient me chuchoter à l'oreille... - Y'a un homme dans mon lit. - Tu aurais pu me prévenir avant, j'aurais rapporté des croissants ! - Tu vas voir, il est moche. - Tu aimes les moches ? - Nan... il a commencé par me parler avant que je le vois. Et puis, il m'a baisée comme jamais. - Ah. Mais il est moche ? Tu vas pouvoir sortir avec un moche ? - Oui ! Il a su être d'une bestialité tendre hallucinante ! - Une "bestialité tendre" ? - Oui, il a su me malmener et me caresser. Il a su me rendre dépendante de lui, des ses coups de reins, de son sexe et de ses mains... Et quelle langue ! - Audrey ! - Quoi ? Je te choque ? - Nan... mais garde pour toi tes intimités ! - En parler me...
Audrey se retourne et me lance ? - Tu as déjà posé nu ? - Si j'ai été photographié nu ?... oui. - Mais complètement, au résultat, on voyait tout... - Presque tout. - J'ai un pote qui veut me photographier en mode striptease. Et je vais me retrouver nue devant lui à la fin... - Et alors ? - Comment ça "Et alors" ? Je vais lui montrer mon corps avec ses qualités et ses défauts. - Nous en avons tous. - Oui, mais quand même, le corps c'est intime ! - Nous y voilà... - Quoi donc ? - La nudité et l'intime. Quelle est la destination de ces photos ? - Aucune !... Juste pour lui et moi. - Donc tu peux les détruire ? - Oui. - Tu as confiance en lui ? - Oui. - Alors, si le trip t'amuse... fais le ! - T'es...
Audrey tourne en rond. Elle me lance : - Comment tu fais à l'heure d'internet pour gérer une relation épistolaire ? - Bah, comme avant, sauf que cela va plus vite. - Justement, tu fais quoi de l'attente de la lettre ? Tu fais quoi de l'appréhension de la photo ? Tu fais comment ? - Tu es amoureuse d'un homme qui n'habite pas dans Paris ? - Oui, et non. Je sais pas. Mais, j'aime ce début d'échanges entre lui et moi. Cela se fait en pointillés avec des montées en puissance violentes par certains moments, comme si nous faisions l'amour. De longs préliminaires et des prises sauvages. - C'est quoi ton problème au fond ? Cela m'a l'air très bien ton histoire. - Non, il veut qu'on tchate sur Facebook. Moi, j'aime bien nos messages laissés à des heures hindoues. - Tu as peur de casser ce charme...