Et à la fin, c'est la droite qui gagne !

Depuis dimanche, on entend tout et son contraire. Depuis dimanche, l'opposition au Gouvernement est forte, solide unie même si déjà cela s'échauffe un peu chez les Verts/ Europe Ecologie et que Royal ne répond pas à l'invitation de Aubry et fait son journal de 20h où elle laisse entendre déjà que les primaires ne sont pas forcément faites pour elle. Ambiance.

En face, Fillon joue son rôle de calineur de troupes et Sarkozy repose la droite sur ses fondamentaux (formule que j'ai employé sur Le Mouv' lundi soir) en faisant entrer au Gouvernement les courants de la droite non suffisamment représentés dans la logique d'ouverture.

Mais voilà, les régionales, les français semblent s'en foutre au regard de l'abstention abyssale. Compliquées les élections régionales : beaucoup de candidats, des messages et nationaux et locaux... des ministres qui sont des locaux mais aussi qui ont une portée nationale... bref, complexe.

En revanche, les élections présidentielles. Fastoche. 7 à 12 personnes dont 5 réelles et sérieuses. Et en voiture Simone. Mais là, dans ces élections, à la fin, c'est la droite qui gagne. A part la parenthèse Mitterrand, la droite a toujours gagné. C'est comme ça.

Pour que cela change. Une méthode, un homme (pas une femme, désolé, trop tôt) unique à gauche qui fait se taire, d'une façon ou d'une autre, ses concurrents. La notion de chef est cruciale en France. La France est attachée à son histoire monarchique.

Mais voilà, à gauche, on cause, on cause beaucoup. C'est à celui qui aura raison et comme le politique ne sait pas reconnaître qu'il se trompe quand il est coincé, il se drape dans ce qu'il peut et créé un courant mouvement autour de lui.

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