Touche pas à mon pote !

Il y a quelques jours, un pote me remerciait d'avoir pris sa défense contre un jaloux qui avait pondu une note contre lui sur un site web. Je lui ai répondu que c'était tout à fait normal, il était un de mes potes. Après coup, je me suis mis à cogiter sur ma relation à mes potes.

J'ai des amis depuis l'école, des amis depuis les études supérieures et depuis que je bosse. Fidèles, nous sommes toujours fourrés ensemble et élargissons sans soucis le cercle pour faire entrer, le temps faisant, d'autres amis. Mes potes, comme chez Brassens, passent d'abord. Certains des blogueurs sont devenus des potes.

Oui, je crois que l'autre raison (la première étant attachée à mes enfants) qui peut me faire entrer dans une colère irrationnelle est qu'on ose attaquer un de mes potes, même d'une virgule. Dans ces cas là, je cogne et ne discute pas. Et en plus je suis tenace dans la satisfaction de mon envie de remettre les choses en place. Peu importe le temps qu'il faut...

Je peux, le cas échéant, avoir une discussion avec mon pote, mais après avoir cogné son agresseur, seulement. Parfois, il m'est arrivé d'être obligé d'avaler ma réaction excessive, car mon pote m'avouait qu'il avait une part de responsabilité. Oups.

Mais peu importe, j'assume. Je vis mes potes, mes potesses.